Dis vague

Cher journal,

Écouter du fauve le soir me donne envie d'écrire visiblement. Mais je ne me sens pas de me lancer dans une grande envolée sur ma vie. Alors j'écris juste ce qu'il me passe par la tête.

Il s'est passé beaucoup de choses aujourd'hui, et beaucoup de choses sont prévues pour ce week end (on est vendredi soir). Je suis en permission.

En ouvrant mon petit carnet dans lequel je note ce que je fais et pense, il y a les réflexions suivantes :

Cela me fait réfléchir à la relation que j'ai avec toi, cher journal. N'y a-t-il pas quelque chose de toxique qui s'est créé ? Ça me fait plaisir de t'écrire, et il faut que cela reste un plaisir. Si ça devient une pression, ça me fait du mal. Et de ce mal, nous n'en voulons pas, toi et moi.

Cela me fait penser à autre chose. Je m'accroche à ce qui me fait du bien, mais il ne faut pas que je serre tellement que mes ongles deviennent comme des griffes qui s'enfoncent dans ma propre main. Parce qu'il y a le moyennement bien et ce qui est fait pour moi. En fonçant vite vers ce qui me paraît bien de prime abord bien, je plonge dans un précipice masqué en plongeoir. Les autres ne peuvent pas savoir ce qui est vraiment mon dada, alors même qu'ils pensent bien me connaître. Ça résonne avec ce que m'a dit ma psychologue une fois, de me connecter à ce qui m'intéresse avant le professionnel.

J'ai un peu divagué. L'idée, je pense, est de trouver un équilibre sain. Si je force, je craque. C'est comme ça, c'est pas moi qui décide. Qui décide ? Personne, car c'est ma santé dont il s'agit. Journal adoré, c'est d'une saine relation que j'ai envie d'avoir avec toi. Ça va m'élever. Toi et moi, nous en serons fiers !

Finissons sur ces bonnes paroles.

a+ !